La grosse pomme d’automne

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Histoire de bien célébrer le début de l’automne, ou la fin de l’été c’est selon, quoi de mieux qu’une escapade en amoureux SANS enfant ?

Voici le début de l’histoire : un ami de longue date nous envoie un courriel pour nous offrir une opportunité de partir avec hôtel et transport payés, sans enfant, 4 jours à New York. Euh…nous répondons automatiquement OUI, sans même avoir coordonné de gardienne !

Pourquoi ne pas mobiliser les grands-parents pour l’occasion ? En échange, oubliez les cadeaux de Noël ou d’anniversaires, garder nos chérubins quatre jours fera amplement l’affaire. C’est dans le sac ! Ils disent oui ! Boum !

Quelques semaines avant le départ, nous préparons psychologiquement les enfants. « Papa et maman ne seront pas là, mais il faut écouter papi et mamie comme si c’était papa et maman, mais beaucoup mieux » (parce qu’ils ne nous écoutent pas). « Oui, vous pourrez vous coucher plus tard. Oui, vous allez sûrement manger plus souvent du popcorn et du sucre et écouter des heures de télé. Non, vous ne pouvez pas dormir dans le même lit qu’eux. Et, chanceux, nous allons jusqu’à New York pour vous choisir un cadeau! » Yeah !!! « Est-ce que vous pouvez partir maintenant ?» Boummm, préparation réussie !

Jeudi, 2h30 AM, nous sommes dehors et attendons nos amis au bord de la rue. Excités comme des ados, nous partons 4 jours. Pour cette aventure, nous étions en voyage organisé. Génial. Nous avons soudainement eu un aperçu de la retraite, du moins c’est ce que nous anticipions. Après tout, les voyages organisés, c’est pour les retraités, non ? Pas tant que ça. Du moins, pas celui-là. La cadence était assez rapide. Retraité OK. En bonne forme, de préférence. Un gros avantage ? Pas besoin de se faire de souci quant à qui va conduire pour le retour et si nous ne voulons pas suivre le groupe, ben on ne le suit pas.

Avec nos amis, nous avons pu découvrir des coins de la ville que nous n’avions jamais vu auparavant et ce, malgré être allés à New York plusieurs fois. Nous étions libres, légers et fiers de faire ce que nous voulions, quand nous le voulions ! LIBERTÉ, JEUNESSE, ÉPANOUISSEMENT et beaucoup de drinks. C’est là que l’on a découvert le Moscow Mule. Merci à notre ami voyageur!

Qu’est-ce que nous avons apprécié le moins ? (Tout le monde commence toujours parce ce qu’on apprécie le plus, mais en débutant par le négatif, on finit sur une meilleure note en parlant du positif). Le taux de change définitivement. C’était comme une mauvaise blague. Oh…my…God ! À 1.30$ CAN, un seul mot, ouch ! Notre prochain blogue sera sûrement sur « comment bien gérer les dépenses de couples sans se chicaner ??? ». Ensuite, dans le même ordre d’idées de dépenses non justifiées, à Time Square il y a une quantité phénoménale de personnages de Disney qui veulent se faire prendre en photo avec vous. Première mise en garde : ce ne sont pas les vrais, et au mieux, de pâles copies. Deuxième mise en garde : lorsque la photo est prise, avec notre propre téléphone, la tête de mascotte prend le bord assez vite et on voit plutôt une face déterminée à soutirer au moins 5$ US pour ladite photo. Maintenant, si vous voulez connaître l’étendue des dégâts, se référer au taux de change ci-haut mentionné.

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Bon, le positif maintenant : La VILLE !!! Si vous aimez la vie urbaine, New York est un incontournable. Central Park, Time Square, l’Empire State Building, la statue de la Liberté. Tout simplement sublime et encore plus sans jeunes enfants. Le musée et les monuments dédiés aux victimes du 11 septembre : grandiose. Tous ceux qui les ont vu sont unanimes : on peut critiquer les Américains pour beaucoup de choses, mais on ne peut qu’admirer la détermination de rebâtir et passer à autre chose. Maintenant, un peu moins connu : le Meatpacking district et son highline. Une marche en plein cœur de la ville, sur un jardin suspendu où l’industriel côtoie la ville. Une fois à destination, on peut s’arrêter pour prendre une bouchée au Chelsea Market. Un genre de marché Atwater à la sauce New Yorkaise. Quoi d’autres ? Une formidable découverte grâce à un ami voyageur : le Salvation Taco. Un restaurant au premier étage d’un hôtel avec un bar sur le toit de l’édifice où on peut prendre un drink (ou plusieurs) en admirant la ville d’en haut. Un must le soir.FullSizeRender_1

Pour tous ceux qui aiment la Dolce Vita, le quartier italien est aussi intéressant. La bouffe est correcte, mais le fait de marcher en mangeant un cannoli tout en écoutant un petit band interpréter diverses chansons à la Sinatra…priceless. Finalement, pour ajouter aux calories consommées : les fameux cupcakes de Magnolia Bakery, pour ceux qui ont aimés Sex and the City. Opinion honnête : bon, mais cher…et franchement gras. C’est clair que la base est le beurre et/ou la crème. Mais bon! Nous avons marché beaucoup !

Finalement, nous avons passé un moment inoubliable entre amis à partager nos histoires de parents, nos angoisses face au futur, face au travail. On a aussi rêvé. On a parlé de nos ambitions, de ce qu’on aurait vraiment voulu faire et de ce qu’on a mis de côté, routine oblige. Comment parfois la vie nous amène dans une direction que l’on n’aurait pas soupçonnée. Pour un instant, le temps s’est arrêté et nous étions jeunes et insouciants. Est-ce que les enfants nous ont manqués ? Oui. Est-ce qu’on était heureux de vivre le moment présent ? Oui. Est-ce que l’on peut tout faire ça avec nos enfants? Oui, mais plus tard. Avec le temps, on comprend que la vie est un drôle de chemin. Chaque étape est différente. Nous réalisons que nous ne sommes pas toujours prêts à nous faire présenter la réponse. Parfois, il faut expérimenter quelque chose pour vraiment le vivre et le comprendre pour sa pleine valeur. Est-ce que ce voyage est arrivé au bon moment ? Oui. Est-ce qu’on le ferait à nouveau ? Oui. Est-ce que nous avons hâte de partager le même genre d’émotions avec eux ? Oui, quand ils seront rendus là.

Quand nous sommes revenus à la maison, on a eu droit à « Maman Maman, Papa Papa où est mon cadeau de New York? » Tout est revenu à la normale…

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